Face au dépérissement du vignoble, faut-il opter pour le curetage, la complantation, le regreffage, le recépage, ou encore le marcottage ? L’ATV49 donne quelques éléments comparatifs.
Au domaine Bodineau, à Doué-en-Anjou (Maine-et-Loire), sur une parcelle de chenin plantée sur SO4 en 1999, la mortalité peut atteindre jusqu’à 10 % des ceps certaines années, à cause des maladies du bois. « Cette vigne, plantée sur schistes, encaisse de gros à-coups hydriques. Et s’il y a des entraves aux flux de sève de type inversion ou beaucoup de bois mort dans le cep, l’esca s’exprime alors d’autant plus », souligne Thomas Chassaing, conseiller viticole à l’ATV49. En Val-de-Loire, l’esca et BDA touchent particulièrement les cépages chenin, sauvignon, cabernet sauvignon, cabernet franc et melon. Le grolleau, le gamay et le côt semblent être plus épargnés.
Face aux problèmes de dépérissement et de baisse de productivité, des groupes MIV (Mobilisation et innovation vigneronne) ont été lancés en octobre 2017, dans le cadre du Plan national dépérissement : un sur le Saumurois et un en Anjou, avec au total 17 vignerons et des pépiniéristes, et d’autres
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