
« Petits apports fréquents ou gros apports peu fréquents ? C’est une question capitale lorsque l’on irrigue. En pratique, le choix dépend de chaque utilisateur, mais aussi, et surtout, de la parcelle concernée et des contraintes opérationnelles (tours d’eau, main-d’œuvre, système d’irrigation…). En résumé, il n’y a pas, selon nous, de réponse universelle à cette question. Néanmoins, pour orienter sa décision, il est bon de savoir que :
• La fréquence optimale des apports doit tenir compte de l’hétérogénéité des sols au sein de la parcelle. Suite à un apport d’eau important, les zones ayant une capacité de rétention en eau plus élevée pourront tenir plus longtemps que celles ayant une capacité de rétention plus faible (pour lesquelles une partie de l’eau apportée sera perdue). Si l’on attend trop longtemps avant la prochaine irrigation, on risque ainsi d’accentuer les différences de vigueur au sein de la parcelle. Les vignes situées dans les zones à plus forte rétention continueront à croître normalement, celles situées dans les zones à plus faible rétention verront leur croissance ralentie.
• On entend souvent dire qu�
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