
Dans le pire des cas, les températures augmenteront de 4 à 6 °C. Dans le « moins pire », les experts tablent sur +1,5 °C, d’ici 2050. Le changement climatique transforme la carte du vignoble international. Lors du Salon Vinexpo 2019, des acteurs du monde entier se sont réunis pour discuter des conséquences. Certains y voient des opportunités pour la filière viti-vini.
En prenant en compte le réchauffement, d’ici 2050, la Bretagne et la Normandie seront de nouvelles régions de production de vin en France. Dans le reste du monde, des acteurs du vin explorent déjà des terroirs, en dehors des frontières habituelles des vignobles que l’on connaît aujourd’hui. Castel a investi en Éthiopie. LVMH, Pernod-Ricard et Lafite Rothschild sont en Chine, où Bernard Magrez les rejoint. Les Champenois ont investi dans le vignoble britannique, et les producteurs de vins australiens recherchent de nouveaux territoires en Tasmanie. La Nouvelle-Zélande, quant à elle, bénéficie positivement du changement et notamment au sud, partie la plus froide du pays.
Quand on sait qu’on peut produire en Angleterre des vins de qualité, plus rien ne devrait nous surprendre. Se dire qu’
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