
Découvert il y a six ans, le virus GPGV est largement répandu, dans le monde et le vignoble français. Cependant, ses symptômes sont rares et aucun signalement alarmiste n’a été fait. Néanmoins, ce nouveau venu est désormais sous surveillance.
Un virus de plus pour la vigne ! On en avait jusqu’à présent identifié soixante-dix, la plupart n’ayant pas d’impact significatif sur la plante, à l’inverse des redoutés virus du court-noué et de l’enroulement. Dans ce contexte, l’émergence d’une nouvelle forme virale, en l’occurrence le GPGV, ne peut que soulever des inquiétudes, même si aucun scénario « catastrophe » n’est envisagé. Responsable du laboratoire de l’IFV au Grau-du-Roi (Gard), Anne-Sophie Spilmont fait le point sur ce virus, sur lequel son équipe travaille depuis trois ans.
Le GPGV (« Grapevine pinot gris virus ») est un virus découvert sur des ceps de pinot gris, présentant des déformations foliaires et des rabougrissements, en Vénétie (nord de l’Italie), en 2012. Plus tard, dans le même pays, il a été repéré sur du glera (cépage utilisé pour le prosecco) et du gewurztraminer. Les chercheurs ont d’abord pensé à
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