
Les haies qui vont rester en place dix, vingt ou quarante ans doivent-elles être adaptées au changement climatique. Si dans le milieu forestier, un consensus sur le « oui » a émergé, parmi les experts de l’arbre champêtre, le fait d’introduire des génétiques et des essences plus méridionales n’est pas au rendez-vous.
Dans un document de synthèse intitulé « Nos arbres face au changement climatique », l’association Prom’Haies Poitou-Charentes indique les conséquences du changement climatique évalué par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) sur les arbres.
« La saison de végétation s’allonge, provoquant des mises à fleurs ou à fruits plus précoces. Avec les hivers plus courts et plus doux, certains arbres risquent également de manquer de froid pour fleurir. Par ailleurs l’avancement de la date de débourrement expose les arbres aux dégâts du gel. Certains végétaux sont capables de se déplacer et de suivre les conditions climatiques qui leur conviennent », d’autres non et verront leurs aires de répartition naturelle régresser.
Anticiper 2050
La vitesse de croissance, la fructification, la sens
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?