Des couverts végétaux pour ramener de la matière organique

Pascal Pelissou est installé à Brens dans le Tarn. Il implante des couverts temporaires dans ses vignes depuis 2007 avec notamment pour objectif d'améliorer les fertilités de son sol. 

Pascal Pelissou sème à l’automne des mélanges associant légumineuses comme la féverole, graminées et crucifères.  « Je roule quand les plantes sont déjà bien développées vers le stade floraison. Si on le fait trop tôt les plantes se couchent  mais ne meurent pas et repartent, il faut dans ce cas effectuer un second passage », explique-t-il. Photo : C.Waligora/Pixel Image

Pascal Pelissou est installé à Brens (Tarn) en Gaec sur deux exploitations, l’une comportant 10 ha de vignes en bio et la seconde 87 ha dont 52 ha de vignes et 35 ha de grandes cultures.
Jusqu’à la fin 2000, les vignes étaient conduites en enherbement permanent un rang sur deux, ou sur tous les rangs. « En termes de production, nous manquions un peu de volume et nous trouvions que l’enherbement permanent était un peu trop concurrentiel par rapport à la vigne, notamment au niveau hydrique. De plus, l’enherbement permanent forme un tapis de fétuque un peu hermétique, sans beaucoup d’échanges, pas forcement satisfaisant concernant la vie du sol. Étant céréalier, je m’intéressais déjà aux techniques culturales simplifiées (TCS) et je me suis dit pourquoi ne pas mettre en place des intercultures "vraies" sur la vigne, avec une production de biomasse plus élevée que la fétuque, et moins concurrentielle pour les ceps en été ? », analyse-t-il.

Aujourd’hui 30 ha sont conduits en enherbement temporaire. « Pour les parcelles trop caillouteuses je suis resté en enherbement naturel », précise-t-il.

Les sols de l’exploitation sont assez batt

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