
Qu’on l’apprécie, qu’on la tolère ou que l’on souhaite la supprimer, la flore adventice des vignes gagne à être connue. Elle est le reflet du sol, du climat, mais aussi de la conduite du vignoble : travail du sol, désherbage chimique, date et fréquence des tontes de l’enherbement…
Une parcelle de vigne abrite en moyenne une quarantaine à une cinquantaine d’espèces adventices. Un chiffre plus élevé qu’en grandes cultures, en raison de la pérennité de la vigne. Véroniques, lamiers, capselle bourse à pasteur, fumeterre officinale, euphorbe réveille-matin, gaillet gratteron, mâche, laitue scarole, mauve sylvestre, épilobes, carotte sauvage, mercuriale annuelle, muscaris, ail des vignes, érodiums, géraniums, liserons, amarantes, vergerettes, picris, crépis, chénopode, chardons, plantain lancéolé, pissenlit, pourpier, potentille rampante, mouron des oiseaux… font partie des principales adventices des vignes. Auxquelles il faut rajouter les graminées dont la détermination n’est pas toujours aisée : pâturins, bromes, sétaires, panic pied de coq.
Difficile de les reconnaître toutes, mais acquérir quelques bases peut être utile dans certains c
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