Réduction des phyto : ils avancent groupé

Travail du sol, enherbement, stations météo connectées, réglages pulvé, confusion sexuelle… Autant d’axes travaillés par les membres du collectif Vignerons engagés pour réduire leurs utilisations de phyto. En groupe, les démarches de progrès semblent souvent plus faciles.

Une douzaine de coopérateurs volontaires de la cave de Buxy (71) se sont impliqués dans un groupe de travail sur la réduction des produits phytosanitaires. La coopérative bourguignonne est labellisée Vignerons engagés depuis 2013. Photo :Vignerons de Buxy

Le travail sur la réduction des phyto remonte à 2013 pour la coopérative Dom Brial (200 adhérents, 1 700 ha), basée à Baixas dans le Languedoc-Roussillon. « 80 % de la surface des captages d’eau potable de l’Espira de l’Agly et de Cases-de-Pène sont concernés par des vignes. Cela représente 500 ha pour nos adhérents », rappelle Silvio Marocchino, technicien vignoble à la coopérative.

Soutenue par Perpignan Méditerranée Métropole, la cave a coconstruit un projet pour améliorer la qualité de l’eau. Au programme : formation des vignerons, essentiellement sur le travail du sol, accompagnement technique et bilans annuels, et déploiement de la confusion sexuelle, passée de 0 à 400 ha en sept ans.

Les producteurs bénéficient aussi d’aides financières de l’Agence de l’eau et de fonds européens, de 150 euros/ha/an sur cinq ans s’ils réduisaient les herbicides à 25 % de la surface, de 250 euros/ha/an s’ils passaient en zéro herbicide, et de 400 euros/ha/an s’ils étaient en zéro herbicide et confusion sexuelle. « L’engagement volontaire a séduit 95 % des vignerons concernés par le périmètre de captage », se

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