Ils s’appellent Diverviti, Salsa et Bee : ces trois projets financés par le plan Écophyto avaient pour objectif de tester des systèmes de culture « de rupture », pour diminuer l’utilisation des produits phytosanitaires. Chacun à sa manière : avec Diverviti, l’objectif était de vérifier si l’objectif pouvait être atteint en diversifiant les espèces dans et autour des parcelles. Salsa a utilisé les variétés résistantes au mildiou et à l’oïdium, tout en introduisant des couverts ou du travail du sol pour diminuer les herbicides. Bee a mobilisé les produits de biocontrôle et les OAD (outils d’aide à la décision).
Du temps nécessaire pour les équilibres biologiques
Après six ans d’expérimentation, la réduction de 50 % des IFT a été atteinte dans la plupart des cas, mais des limites sont aussi apparues. Pour Diverviti, par exemple, les résultats sont encourageants sur les deux sites expérimentaux de Piolenc (84) : les IFT sont inférieurs à 2,5 et les rendements ont bien progressé depuis la plantation des parcelles (voir graphe). À Montreuil-Bellay (49), en revanche, aucun raisin n’a été récolté jusqu’en 2023, alors que la vigne a
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