
Sur une période courte et contraignante, et avec une main-d’œuvre de plus en plus rare, le relevage gagne à être simplifié. Entre astuces de vignerons, mécanisation, filets, ou reconception de son palissage entre 2 et 7 fils, voici quelques pistes évoquées lors d’une journée technique des chambres d’agriculture de Charente-Maritime et des Deux-Sèvres.
Troubles musculosquelettiques, cadence élevée, tension sur la disponibilité de main-d’œuvre, fenêtre d’action réduite… Autant de contraintes associées au relevage, qui poussent les vignerons à trouver des alternatives pour faciliter l’opération. Près de 100 viticulteurs étaient ainsi réunis sur l’exploitation de Laurent Lablanche à Chadenac le 30 juin dernier, pour une journée inscrite dans le cadre du plan Écophyto, organisée par les chambres d’agriculture de Charente-Maritime et des Deux-Sèvres.
« Depuis plusieurs années, nous sommes équipés d’écarteurs SCDC, positionnés tous les deux piquets, voire trois, ce qui a l’avantage de ne plus laisser les fils releveurs au sol", témoignage Emma Marquizeau, vigneronne à Givrezac, estimant l’investissement entre 500 et 600 euros/ha
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