
Avec le projet ResIntBio puis le dispositif Oscar, le suivi des nouvelles variétés résistantes au mildiou et à l’oïdium permet de chiffrer la réduction de phyto, en comparaison de systèmes bas intrants, bio ou conventionnels.
Entre 2011 et 2016 le projet ResIntBio, mené par l’Inra de Bordeaux sur une parcelle de 1,8 ha, a permis d’évaluer les performances et l’évolution de trois agrosystèmes viticoles faiblement consommateurs d’intrants : variété résistant au mildiou et à l’oïdium (RES), système en conventionnel bas intrants (INT), et système en agriculture biologique (BIO). « La moyenne 2012-2016 de l’IFT total se situait autour de 1 pour le système RES, elle était d’environ 8 pour INT (environ 90 % liés à la lutte mildiou/oïdium et 10 % d’herbicides), et de 6 pour le système BIO (quasi exclusivement des antimildiou et des anti-oïdium) », explique Anne-Sophie Miclot, en charge la coordination du réseau Oscar de suivi des variétés résistantes à l’Inra de Bordeaux.
Symptômes non significatifs
Pour comparaison, une enquête sur les pratiques culturales dans le Bordelais situait l’IFT moyen à environ 17, dont plus de 14 points de fo
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