Tous les cépages ne sont pas égaux devant l’esca, loin de là. L’Inrae de Bordeaux vient de publier une nouvelle classification suite à l’observation de 46 variétés pendant sept ans (soit 1.840 pieds de vigne)1. L’originalité de cette recherche tient au fait que le dispositif expérimental (VitAdapt) permet d’isoler la composante génétique de sensibilité à l’esca des effets de l’environnement et des pratiques culturales.
Les résultats confirment plusieurs tendances :
- le merlot, le petit manseng, le tannat et le xinomavro sont peu sensibles à l’esca, étant donné qu’ils n’ont jamais exprimé de symptômes foliaires au cours des sept années de suivi ;
- la syrah et le pinot noir sont faiblement sensibles ;
- en revanche, 8 variétés (cabernet sauvignon, castets, tempranillo, sauvignon blanc, cabernet franc, mourvèdre, saperavi et chenin) ont extériorisé des incidences annuelles moyennes supérieures à 20 %.
L'influence du climat et des pratiques culturales
Le cas de l’ugni blanc est intéressant : les résultats de l’Inrae Bordeaux ne le classent pas parmi les cépages les plus sensibles alors qu’il est sévèrement touché p
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