
La réutilisation des eaux usées traitées (REUT) pour l’irrigation des cultures reste très anecdotique en France où le taux de réutilisation est de moins de 1 %.
© zonch - stock.adobe.comLe littoral audois est l'une des régions les plus sèches de France. Le changement climatique accentue cette sécheresse, en augmentant les températures et l'évapotranspiration. Les viticulteurs éloignés des réseaux d'eau brute se trouvent donc dans une situation critique.
Dans ce contexte, la réutilisation des eaux usées traitées (REUT) pour l’irrigation des cultures apparaît alors comme une alternative viable, permettant de maîtriser le stress hydrique des plantations, de limiter les pertes et de préserver la qualité et le rendement des récoltes.
Très développée dans certains pays comme Israël, cette technique, reste très anecdotique en France où le taux de réutilisation est de moins de 1 %. Néanmoins, des projets pour apporter de l’eau usée traitée issue de stations d’épuration à la vigne émergent, notamment dans le Languedoc. Sur la commune balnéaire de Gruissan, le démonstrateur IrriAlt’eau apporte de l’eau sur 80 ha, dont 47 appartenant à l’Inrae.
Plus de dix ans après le début du projet, onze propriétaires bénéficient de cette ressource en eau singulière. Sur ce site, le potentiel de la ressource permettrait d’irriguer à
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