Cette année, les viticulteurs du sud-est de la France ont été confrontés à une situation très inhabituelle, avec des attaques précoces et agressives de mildiou. Face aux risques de pertes de récolte, des stratégies de réduction de doses de fongicides n’ont pu être tenues.
En matière de pression mildiou, l’année 2018 dans le vignoble du sud-est de la France est qualifiée d’historique, du fait de sa précocité et de sa virulence. Pour assurer leurs récoltes, certains ont dû abandonner les stratégies mises en place pour réduire l’utilisation de produits phytosanitaires.
Alors que l’oïdium est habituellement la principale problématique dans cette région, cette année, la climatologie a été particulièrement favorable au développement du mildiou. « Sur l’arc méditerranéen, entre le 29 avril et le 12 juin (soit 44 jours), il est enregistré 31 jours de pluie. En moyenne, on peut observer deux événements pluvieux par semaine et une absence totale de mistral sur cette période », résume l’IFV dans une note sur la situation mildiou cette année, parue en octobre 2018. Dans ces conditions où les précipitations se sont enchaînées, il a été dif
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