
Thibault Liger-Belair viticulteur sur les aires d'appellation de nuits-saint-georges et de moulin-à-vent (Rhône) a été jugé devant le tribunal correctionnel de Villefranche-sur-Saône suite à un contrôle pour refus d’effectuer les mesures de protection des végétaux contre les organismes nuisibles. Le vigneron n'a en effet pas traité ses vignes contre la cicadelle de la flavescence dorée.
La parcelle à l'origine de l'affire est à cheval sur deux départements. Traitement obligatoire en Saone-et-Loire, pas d'obligation dans le Rhône. Il a choisi d'appliquer la réglementation du deuxième département sur l'ensemble de sa vigne.
Le verdict est tombé ce 15 décembre: relaxe pour vice de forme. Le tribunal a estimé que l’arrêté préfectoral exigeant qu’il procède à des traitements insecticides était nul parce qu’il n’avait pas été validé par le ministre de l’Agriculture.
Le vigneron a par ailleurs expliqué sa position dans le film "Insecticide, mon amour" de Guillaume Bodin: