Stratégie mildiou et oïdium, résistances et IFT : traiter à 21 jours, oui mais…

Contenir les maladies en gérant les résistances tout en minimisant l’IFT : c’est le défi auquel sont confrontés les vignerons pour 2016. Sans oublier la protection du personnel et de l’environnement. Essayer de traiter à 21 jours est l’une des voies à explorer. Tout en tenant compte des limites, comme la présence de black-rot.

mildiou

Trois molécules ont fait preuve sur le terrain d’une efficacité de 21 jours contre le mildiou.

© © E. Thomas/Pixel Image

« Il fut un temps où faire un programme fongicide était simple, avec un crayon et un papier. Aujourd’hui, il faut un tableur… et encore ! » Lancée comme une boutade, cette réflexion reflète pourtant les contraintes qui s’accumulent sur les vignerons : il faut trouver des produits efficaces, compatibles entre eux et autorisés pour une utilisation en mélange. Mais il faut aussi alterner les modes d’actions pour minimiser les risques de résistances, tout en essayant de traiter le moins possible, pour diminuer les IFT.

La situation se complique encore lorsqu’on prend en compte ces éléments :

  • des délais de rentrée dans les parcelles ;
  • l’impact le plus faible possible sur la faune auxiliaire et l’environnement ;
  • les quantités de cuivre à ne pas dépasser ;
  • les chartes de production qui interdisent certains produits (Terra vitis, agriculture bio…).

Attention aux résistances et au black-rot

Point positif, de nouvelles molécules ayant une persistance d’action de 21 jours sont apparues depuis 2009, offrant la possibilité d’allonger les cadences, et au final, de traiter moins. D’abord un anti-oïdium, le proquinazid (Talendo de Dupont

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