
Si le semis est l’un des facteurs de la réussite d’un couvert, les techniques d’implantations peuvent être variées. Entre travail du sol et semis direct, nous avons interrogé deux viticulteurs aux pratiques différentes.
Pour Sébastien Gastinel, viticulteur dans le Var, le semis de ses engrais verts passe par un travail du sol au préalable. Il implante vesce, féverole, seigle forestier et trèfle, tandis que dans les terrains plus humides, il privilégie des luzernes qui restent de deux à quatre ans. Les semis ont lieu après les vendanges et le plus tôt possible. « Il est important de le faire dans le sec et de manière superficielle afin de profiter de la chaleur de la terre, argumente le vigneron. De cette façon, dès la première pluie, même si celle-ci ne fait que 5 ou 10 mm, les levées seront rapides et avec une bonne implantation. Pour la préparation avant le semis, j’utilise une herse rotative Clemens de 2 m de large. C’est un outil qui travaille assez fin et de manière superficielle. L’idéal pour préparer le lit de semence. J’arrive ensuite à semer sur un à deux centimètres de profondeur. À la première pluie, on obtient alors des le
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