
Joël Evandre a fait le choix d’utiliser des disques crénelés montés sur un tracteur enjambeur dans ses vignes écartées de 2 m entre rangs et 1 m sur le rang.
© © Joël Evandre« En bio, il faut être très réactif et souvent intervenir sur des fenêtres très courtes », introduit Joël Evandre, qui a choisi l’enjambeur pour la polyvalence et le gain de temps qu’il offre. Il n’est pas rare qu’il combine trois travaux à la fois :
- tonte de l’interrang ;
- épandage organique en localisé sous le rang (avec un matériel qu’il a lui-même adapté) ;
- et travail du cavaillon avec des disques crénelés.
« L’apport d’engrais organique sous le rang créé de l’humus et permet d’avoir un sol plus souple à travailler », souligne-t-il.
« Sous mon vieil enjambeur Loiseau, j’ai monté une paire de disques crénelés orientables de la marque Braun », indique le viticulteur. Les disques encadrent le rang enjambé pour travailler le cavaillon. L’intérêt du disque crénelé est de pouvoir projeter la terre après le pied de vigne en jouant sur le réglage de l’inclinaison du disque et l’angle d’attaque. Les deux disques ne sont pas exactement en face, ils sont décalés d’environ 50 cm : le premier disque projette la terre sur le second qui la renvoie.
« Je travaille 15 cm de profondeur minimum, la terre est v�
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?