
Nicolas Turquois est agriculteur à Moncontour, dans le nord-Vienne, et député depuis 2017.
© O.Lévêque/Pixel6TMSur son exploitation dans le nord-Vienne, l’irrigation est le principal enjeu. « Avec un forage et un prélèvement en rivière pour assurer la production de semences, l’accès à l’eau est stratégique. Sans irrigation, mes productions sont remises en question. Les réserves de substitution sont nécessaires. En 2022, avec la guerre en Ukraine d’un côté et la sécheresse de l’autre, nous étions à deux doigts du déséquilibre alimentaire mondial. L’agriculture, c’est d’abord un enjeu de quantité, avant celui de qualité », indique-t-il.
Favorable au comptage du stockage carbone, « source potentielle de revenu complémentaire », il se pose surtout en défenseur des haies bocagères. « Elles permettent de réconcilier – et c’était mon cas – un agriculteur avec les gens de son territoire. Les haies sont un élément de stockage carbone, d’infiltration de l’eau, de nourriture pour les abeilles et de la biodiversité plus largement. Elles ramènent aussi de la diversité dans les paysages et apportent des effets d’ombrages. »
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