La quantité d’eau nécessaire à la plupart des plantes pour germer est de 65 à 75 % du poids sec de la graine. Sachant qu’une graine sèche contient en moyenne entre 5 et 12 % d’eau, elle doit donc disposer dans son environnement proche d’approximativement 55 à 65 % de sa masse sèche en eau au minimum pour être en capacité de germer.
« Pour le colza, cela représente un volume d’eau de 7 ml par graine », évalue Loïc Rajjou, professeur en biologie végétale et science des semences au sein de l’Institut Jean-Pierre Bourgin, une unité de recherche conjointe entre Inrae et AgroParisTech.
À raison de 40 graines/m2, cela représente un volume d’eau nécessaire et suffisant de 2.800 l/ha. Bien évidemment, « le volume d’eau nécessaire dépend de l’espèce considérée, de son poids de mille grains, de la densité de semis et de la nature du sol », complète Loïc Rajjou.
Penser à la compétition entre la graine et le sol
Si le volume d’eau annoncé pour le colza peut, de prime abord, sembler important, il ne représente pas un frein insurmontable à un éventuel apport d’eau ultra localisé sur le rang de semis pour assurer la
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