Deux éleveurs lauréats du concours Graines d’Agriculteurs

Cette année, le concours Graines d’Agriculteurs mettait en avant la technologie au service de l’agriculture et de l’humain. Deux éleveurs ont séduit le jury et le grand public avec leur projet.

La remise des prix du concours a eu lieu dans le Doubs, aux Terres de Jim.

© C.Lamy-Grandidier/Pixel6TM

Ce dimanche 8 septembre, a eu lieu la remise des prix de la 14e édition du concours Graines d’Agriculteurs. Les finalistes étaient présents à Mamirolle, sur le site des Terres de Jim pour découvrir les trois lauréats de cette édition consacrée à la « technologie au service de l’agriculture et de l’humain ».

Deux éleveurs font partie des trois lauréats : Solenne Ferrer-Diaz qui décroche le prix du grand public et Louis Poulain, le prix du jury.

Solenne Ferrer-Diaz - prix du grand public

Solenne Ferrer-Diaz est éleveuse dans le Lot. Sur 112 hectares, dont 75 ha de prairies, elle élève, avec sa maman, 50 vaches laitières et 15 vaches allaitantes.

Elle s’est installée en début d’année après un parcours d’ingénieure agricole et une expérience dans l’enseignement agricole. L’exploitation compte une douzaine de races de vaches. Pour piloter au mieux la ferme, elle a mis au point un tableau pour suivre à la fois l’exploitation, les terres et le troupeau.

« Notre système de production est loin d’être classique, ce qui rend la comparaison technico-économique avec d’autres systèmes difficiles et peu pertinente, constate Solenne Ferrer-Diaz. Par exemple nous avons démarré la vente directe de lait. Sur le graphique, je vois tout de suite si ça se développe ou non et dans quelles proportions. »

En plus d’avoir développé cet outil, Solenne Ferrer-Diaz est très active sur les réseaux sociaux où elle partage son quotidien. À la fois avec les éleveurs et également avec le grand public.

Louis Poulain - Prix du jury

Deuxième lauréat de cette 14e édition, Louis Poulain s’est installé en janvier 2023 sur l’exploitation familiale de la Manche. Il élève 65 vaches normandes en agriculture biologique. Également ingénieur agronome de formation, il a développé un outil de gestion de son parc matériel et de ses parcelles.

« Avec l’ensemble des outils que j’ai sur la ferme, je peux anticiper les vidanges, inséminer mes génisses au bon moment, vérifier d’un seul coup d’œil si une vache a fini de vêler... Si je vois à la caméra que le veau gambade, pas besoin de me déplacer », explique l’éleveur.

À l’avenir, en plus de peaufiner ses outils, il envisage optimiser l’organisation de sa ferme et de son travail avec l’arrivée d’un robot de traite.