FCO : mise en place d’une zone régulée dans le nord-est

La Belgique vient de détecter deux foyers du sérotype-3 de la fièvre catarrhale ovine. Afin de limiter la propagation de la maladie, notamment chez les bovins, une zone régulée sera mise en place dans le nord-est dès ce 2 août.

Limousine cows in France

Une zone de régulation va être mise en place pour freiner la propagation de la FCO.

© Ivonne Wierink/Adobe Stock

Le 29 juillet dernier, la Belgique a annoncé avoir détecté deux foyers du sérotype-3 de la fièvre catarrhale ovine (FCO) dans le sud du pays. Aujourd’hui, ce sérotype n’est pas présent en France. Face à cette menace pour les élevages français, le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire a décidé de mettre en place une zone régulée pour freiner la progression de la maladie.

13 départements concernés

Cette zone, mise en place à partir du 2 août, s’étend de l’est du Pas-de-Calais jusqu’au nord de la Seine-et-Marne et de l’Aube et remonte jusqu’à la Moselle. Elle correspond à un périmètre de 150 kilomètres autour des foyers déclarés.

La zone mise en place concerne 13 dépatements du nord-est de la France.

© Ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire

Traitement et test de dépistage

Concrètement, à l’intérieur de cette zone, les déplacements des caprins, ovins et bovins sont restreints vers le reste du territoire. Pour être autorisé à quitter la zone, ces animaux doivent subir un traitement de désinsectisation dans les deux semaines avant le jour du départ et avoir obtenu un résultat négatif au test de dépistage.

« Pour les échanges intra-européens, les mouvements depuis la zone régulée pourront se poursuivre vers les États membres acceptant la désinsectisation et le test de dépistage négatif. Pour les autres États membres n’acceptant que des animaux vaccinés, comme l’Espagne, les mouvements seront suspendus depuis la zone régulée », précise le ministère de l’Agriculture.

Afin de faire face à la potentielle épidémie, le Gouvernement avait commandé des stocks de vaccins contre la FCO BTV3. Des précisions sur les modalités de distribution, de prescription et d’administration de ces vaccins seront apportées prochainement

Signaler les suspicions 

Le ministère de l’Agriculture rappelle que : « Toute suspicion clinique sur l’ensemble du territoire métropolitain doit immédiatement être signalée par l’éleveur à son vétérinaire sanitaire qui procédera aux prélèvements pour analyses de confirmation. En cas de confirmation, l’élevage déclaré infecté sera soumis à des mesures comprenant l’interdiction de sortie des animaux sensibles vers d’autres élevages pendant 90 jours. »