Face à un déclin inquiétant de l'élevage, le Gouvernement entend préserver les avantages que cette activité offre aux territoires, à l’économie et à la transition écologique.
Le plan gouvernemental repose sur cinq axes prioritaires :
- Traduire en objectifs chiffrés l'ambition gouvernementale et identifier les principaux enjeux par filière ainsi que les externalités positives à maximiser pour ainsi pouvoir orienter les politiques publiques en cohérence.
- Objectiver et promouvoir les apports de l'élevage pour redonner ses lettres de noblesse au métier d'éleveur.
- Améliorer le revenu des éleveurs, y compris en renforçant la compétitivité des filières d’élevage.
- Accroître l'attractivité du métier d'éleveur pour assurer le renouvellement des générations.
- Replacer l'élevage au cœur de la transition écologique pour accroître la contribution des filières d'élevage à la décarbonation et améliorer leur résilience.
Des prêts garantis de 400 M€
Le Gouvernement a déjà pris des mesures concrètes pour accélérer la mise en œuvre du plan, notamment un avantage fiscal et social de 150 M€ pour les bovins, la publication d'un décret pour protéger les dénominations alimentaires d'origine animale, des prêts garantis de 400 M€ pour le secteur de l'élevage dès juillet 2024 et une allocation de 30 M€ par an pour soutenir l’investissement en agroéquipements qui contribuent à réduire significativement les gaz à effet de serre.
Interdiction de la viande de synthèse à l'échelle de l'Europe
En parallèle, le Gouvernement s'engage à combattre les attaques injustifiées contre l'élevage. Cela inclut des initiatives telles que la demande d'interdiction de la viande de synthèse au niveau européen, le soutien à la régulation des troubles de voisinage et la mise à disposition de supports de communication pour contrer les informations erronées sur l'élevage.
« L'élevage est en danger »
Le ministre de l'Agriculture, Marc Fesneau, souligne l'urgence de la situation : « Aujourd'hui, l'élevage est en danger, et la reconquête de notre souveraineté est un impératif. Ce plan ne se contente pas de définir une ambition et une méthode ; il apporte des réponses très concrètes aux défis rencontrés par les éleveurs, tout en préparant l'avenir grâce à une amélioration de la résilience des filières d'élevage vis-à-vis des risques sanitaires et climatiques. »