Trois foyers de FCO sérotype 3 en France : la vaccination s'accélère

Le nouveau sérotype de fièvre catarrhale ovine commence à se propager en France : trois foyers ont été recensés dans le Nord, les Ardennes et l'Aisne. la zone régulée s'agrandit. Dès ce 12 août, les vétérinaires peuvent commander des vaccins et les prescrire aux éleveurs volontaires. Les 6,4 millions de doses seront distribuées gratuitement.

Brebis et agneaux

© scpictures/Adobe Stock

Un premier foyer de fièvre catarrhale ovine de sérotype 3 a été confirmé en France le 5 août dans le département du Nord. Trois jours plus tard, deux nouveaux foyers de fièvre catarrhale ovine de sérotype 3 (FCO-BTV3) ont été confirmés dans les départements de l’Aisne et des Ardennes.

La zone régulée s'agrandit

Ces trois foyers de ce nouveau variant exotique en France sont les seuls recensés selon le bilan du 8 août. La zone régulée, qui s'étend à un périmètre de 150 km autour des foyers, a été agrandie, indique le ministère de l’Agriculture.

Fièvre catarrhale ovine (BTV3) : zone régulée

© Ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire

Les communes composant cette zone et la carte qui la délimite sont accessibles sur le site Internet du ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire : cette page est actualisée selon l’évolution de la situation.

6,4 millions de doses de vaccins disponibles

La campagne de vaccination volontaire ciblée est lancée à compter de lundi 12 août pour une mise en œuvre jusqu’au 31 décembre 2024. 

6,4 millions de doses de vaccins (dont 1,1 million de doses pour les ovins et 5,3 millions de doses pour les bovins) seront ainsi gratuitement fournies par l’État aux éleveurs.

La stratégie vaccinale repose sur la définition d’une zone de vaccination volontaire comportant les régions suivantes :

  • Hauts-de-France,
  • Normandie,
  • Île-de-France,
  • Grand Est,
  • Centre-Val de Loire,
  • Bourgogne-Franche-Comté.

Les commandes dès le 12 août

« La priorité est d’assurer une couverture vaccinale maximale pour la protection des cheptels ovins qui sont les plus impactés en termes de morbidité et mortalité, l’intérêt de la vaccination des bovins restant réel au vu des données disponibles sur les impacts sanitaires », indique le ministère de l'Agriculture.

Les vétérinaires sanitaires pourront commander à partir du 12 août les vaccins et les prescrire aux éleveurs concernés qui en feront la demande. L’éleveur aura la possibilité de vacciner lui-même ses animaux. En dehors de cette zone, le vaccin peut être prescrit par le vétérinaire traitant, mais reste à la charge de l’éleveur.