Reconnecter les sites d’élevage au milieu naturel est un moyen de réguler les populations d’espèces non grata, comme les rongeurs et les mouches.
>>> Noémie Bataille, ingénieure du service environnement de l’Idele, explique :
« Les nichoirs ou autres installations dans les bâtiments peuvent être contreproductifs et nuire à la biosécurité. En revanche, favoriser leur présence autour des bâtiments est tout à fait souhaitable pour réguler des espèces souvent vectrices d'agents pathogènes. »
Le couvert, mais pas le gîte
Noémie Bataille et Vincent Manneville, lui aussi, ingénieur à l’Idele, sont intervenus lors du webinaire « Bâtiments d’élevage et biodiversité », organisé fin 2023 par le RMT Batice. À cette occasion, ces experts ont évoqué l’importance de fournir à la biodiversité le couvert, mais pas le gîte.
« Par exemple, les chauves-souris sont capables d’ingérer chaque nuit un tiers de leur poids en insecte. Leur présence à proximité des bâtiments est donc utile pour réguler les mouches. Pour autant, elles ne doivent pas nicher dans les bâtiments », prévient Noémie Bataille.
La biodiversité favorable
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