Évaluer l’insertion des bâtiments d’élevage dans le milieu naturel

Les populations de rongeurs ou de mouches se portent bien autour des bâtiments d’élevage. Rapaces, chauves-souris et mustélidés, voilà quelques prédateurs capables de réguler leurs présences. Encore faut-il pouvoir accueillir cette biodiversité fonctionnelle autour des bâtiments.

moulin en vent surplombant la campagne française

Pour favoriser la présence de prédateurs autour des bâtiments, rien de mieux que les arbres, les haies, les bois ou encore les mares.

© Lotharingia - stock.adobe.com

Reconnecter les sites d’élevage au milieu naturel est un moyen de réguler les populations d’espèces non grata, comme les rongeurs et les mouches.

>>> Noémie Bataille, ingénieure du service environnement de l’Idele, explique :

« Les nichoirs ou autres installations dans les bâtiments peuvent être contreproductifs et nuire à la biosécurité. En revanche, favoriser leur présence autour des bâtiments est tout à fait souhaitable pour réguler des espèces souvent vectrices d'agents pathogènes. »

Le couvert, mais pas le gîte

Noémie Bataille et Vincent Manneville, lui aussi, ingénieur à l’Idele, sont intervenus lors du webinaire « Bâtiments d’élevage et biodiversité », organisé fin 2023 par le RMT Batice. À cette occasion, ces experts ont évoqué l’importance de fournir à la biodiversité le couvert, mais pas le gîte.

« Par exemple, les chauves-souris sont capables d’ingérer chaque nuit…

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