Passer au robot de traite : les six impacts sur l’exploitation

Plus de quatre nouvelles installations de traite sur cinq optent pour la robotisation dans le Grand Est. Le passage au robot de traite modifie le système d’élevage au complet et le travail de l’éleveur. C’est ce qu’a constaté le réseau Inosys dans son dernier ouvrage.

Salle de traite - Inosys

Pour donner envie aux vaches de venir dans la stalle et pour maintenir les deux traites par jour, Inosys conseille de fournir au minimum 1,5 kg de concentrés au robot.

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1. Économie de temps de travail

Dans la région Grand Est, 88 % des nouvelles installations de traite sont robotisées d’après le Comité français interprofessionnel pour les techniques de production du lait (Cofit). C’est 30 points de plus que la moyenne nationale.

La taille du cheptel de la région augmente alors que la main-d’œuvre stagne, voire diminue : les troupeaux regroupent en moyenne 89 VL en 2021, soit 6 VL/UMO de plus qu’en 2020. Pour plus de confort, les exploitations de grande taille (90 vaches et plus) se tournent davantage vers le robot de traite, d’après les chiffres d’Inosys.

Le gain de temps est donc un atout qui séduit les éleveurs dans le passage au robot de traite. L’éleveur gagnerait « environ 2 minutes/VL/jour, soit l’équivalent de 3 heures de traite quotidienne en moins », indique le rapport d’Inosys.

Toutefois, le document présente les tâches à réaliser en système robotisé pour lesquelles il faut compter au moins 2 heures par jour. Parmi elles, les…

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