Robot de traite : coûts et bénéfices

Avec le robot de traite, la production laitière reste stable, mais le revenu diminue. Malgré les avantages en matière de temps, l'éleveur doit faire face à des choix délicats pour optimiser son exploitation. Étude de cas.

Automated cow farm. Milking machine, modern milk production technology at the factory

Le robot fait économiser du temps de travail, mais l'impact économique est élevé.

© Amixstudio/Adobe Stock

Un Gaec de deux associés avec une SAU de 213 ha et en système salle de traite élève 68 vaches laitières en lactation et 8 vaches taries. La production de lait est de 615.600 litres. Le revenu initial disponible à l’exploitation est de 99.000 €.

Avec le robot de traite, l’exploitation garde le même troupeau et le même litrage. Elle ajoute 2 hectares d’ensilage de maïs et enlève 2 hectares de céréales et oléagineux.

Les charges opérationnelles augmentent

L’herbe pâturée annuellement passe de 30 ha à 10 ha en système robotisé. La production de lait et le prix du lait se maintiennent tandis que la baisse de 2 ha de colza vendus entraîne une perte de produits de 3.000 €.

Les charges opérationnelles augmentent de 14.800 €, avec la hausse des charges en concentrés et les coûts de fonctionnement du robot (nettoyage). Enfin, les charges de structure diminuent de 4.300 € : la baisse des frais de MSA compense les dépenses d’eau, d’électricité,…

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