Gaëlle Le Floch dans son atelier, à Meisenthal, présente ses créations en cuir. Les ceintures valent entre 60 et 130 €.
© Anne Frintz
Sacs, sacoches, ceintures, porte-monnaie et autre petite maroquinerie, mais aussi masques, carquois, escarcelles, étuis à hache ou à couteau, bijoux et… jeux de société médiévaux : l’étal de Gaëlle Le Floch, artisane du cuir, ou « cuireuse », comme on dit dans le milieu, regorge de créations originales.
Sur mesure
À la fête médiévale du château du Lichtenberg, par exemple, les enfants se précipitent pour découvrir les plateaux de jeux en peau gravés de bateaux vikings, de Leviathan et parsemés de jetons colorés. Les adultes, eux, peuvent délier leurs bourses pour des articles allant de 10 € (une paire de boucles d’oreilles) à 500 € (un sac grand comme un cartable) mais, surtout, ils passent commande, en direct ou par e-mail sur le site Armel.ink.
La matière première que travaille Gaëlle, le cuir, est chère, d’autant plus avec l’inflation. Les achats sont donc souvent réfléchis et les produits plutôt sur mesure, chez Armel.
Autodidacte
Gaëlle Le Floch est autodidacte. « Après cinq jours de formation auprès d’un artisan jurassien, j’ai appris le métier sur YouTube, en regardant des Japonais, des Coréens –
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