Comment avoir un chien opérationnel sur la ferme ?

Pour en tirer tous les bénéfices, il faut connaître les fondamentaux dans le choix, l’éducation et le dressage du chien de conduite. Le chiot doit être issu d’une lignée de travail berger, avoir un seul maître, développer sa motivation auprès des animaux dès son arrivée à la ferme. Focus sur ces étapes clés.

Chien de berger

Le chien de berger a des prédispositions génétiques pour réaliser ses tâches.

© Vincent Jacquinet

Réel partenaire de travail, « le chien représente quasiment un salarié à mi-temps », sourit Stéphanie Dayde-Fonda, formatrice chien de conduite agréée par l’Institut de l’élevage et éleveuse de brebis en Haute-Loire. Le chien de conduite du troupeau a pour mission d’aider l’éleveur à manipuler le troupeau au quotidien.

Il est capable de déplacer le troupeau d’un champ à l’autre, d’aller chercher les animaux, de les rassembler et de les contenir et ce pour tout type d’animaux sociaux : bovins, ovins et caprins. « Il peut aussi aider au couloir de contention, trier les animaux, pousser les vaches au quai de traite, chercher les vaches dans l’aire d’attente… » ajoute-t-elle.

Demander à voir les parents travailler

Toutes ces aptitudes sont essentiellement naturelles chez le chien de berger, qui a des prédispositions génétiques pour réaliser ces tâches : « Le dressage ne sert qu’à canaliser les aptitudes du chien », précise la formatrice.

Indépendamment de la race choisie par l’éleveur, la formatrice conseille d'opter pour un chien issu d’une lignée de travail, dont les deux parents sont eux-mêmes chiens

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