Biodiversité et fourrages : qu'est-ce qu'une prairie à valeur santé ?

Pimprenelle, gesse, chicorée, plantain... Les plantes « diverses » des prairies naturelles ont un intérêt dans l’alimentation des bovins. Pauline Woehrle, consultante et formatrice en élevage chez Herbivor, explore la notion de « prairie à valeur santé ». Elle évoque également des pistes pour améliorer le potentiel santé des prairies temporaires.

Prairie diversifiée

« Des plantes à forte valeur santé cumulent à la fois des teneurs élevées en métabolites secondaires d’intérêts et par la même occasion une forte densité nutritionnelle », détaille Pauline Woehrle, consultante et formatrice en élevage chez Herbivor.

© Pauline Woehrle

 

Mini-CV

Pauline Woehrle est ingénieure agronome. Après avoir exercé les métiers de conseillère d’exploitation et formatrice en zootechnie pendant une dizaine d’années, cette passionnée de nutrition et de santé animale s’intéresse à la santé par les plantes. En 2022, elle crée Herbivor, un cabinet de conseil indépendant. Aujourd’hui, Pauline Woehrle forme chaque année près de 300 éleveurs et intervient dans une trentaine de fermes de l’arc Atlantique.

 

>>> Pouvez-vous définir ce qu’est une prairie à valeur santé, parfois appelée « prairie pharmacie » ?

Pauline Woehrle : La prairie à valeur santé est un concept anglo-saxon qui se traduit littéralement par « prairie pharmacie », un terme aujourd’hui déposé en France par la société Eilyps. Il est utilisé pour désigner des pâtures qui, en plus de posséder une bonne valeur fourragère, ont également une diversité spécifique élevée. Car au-delà d’aller chercher des UFL et de la MAT, il est aussi important d’intégrer dans la ration des plantes à forte valeur santé, c’est-à-dire qui cumulent à la fois des teneurs élevées en métabolites secondaires d’intérêt

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