Chemins : mieux desservir les pâtures pour gagner en confort

L’investissement dans un chemin d’accès aux pâturages est certes conséquent, mais les bénéfices, même s’ils ne sont pas toujours quantifiables, sont multiples, offrant notamment confort de travail à l’éleveur et bien-être à l’animal.

Chemin pature

Il n’y a pas d’obligation réglementaire dans la conception d’un chemin. Toutefois, s’il est en dur sur toute sa largeur, il doit être déclaré en SNA à la PAC, la surface étant non éligible aux aides.

© Jean-Marie Curtil

« C’est en observant la marche et l’allure des animaux que l’on peut constater si le revêtement du chemin leur convient, indique Jean-Marie Curtil, conseiller d’entreprise au sein de la chambre interdépartementale d’agriculture du Doubs-Territoire de Belfort. Un chemin stable, sec et non blessant, permet une vitesse d’avancement des bovins proche de 3 km/h avec une préservation de la santé de leurs pattes et des risques de boiteries réduits. »

Adapter la largeur et les points d’eau aux besoins

« Premièrement, avant de réaliser des travaux d’accès aux pâtures, j’invite l’éleveur à s’interroger sur les principales utilisations du chemin : est-ce pour un usage uniquement dédié au troupeau ou pour un usage mixte, avec le passage d’engins agricoles ? » explique Jean-Marie Curtil. Ce critère paraît essentiel, car il conditionne la largeur du chemin et le type de matériaux à utiliser.

En sortie de bâtiment et selon la taille du…

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