
L’une des journées dédiées aux innovations en élevage bovin a permis à 190 éleveurs de s’initier à l’agroforesterie et à la confection de mélanges de céréales et de protéagineux pour les rations alimentaires bio.
La journée Culture et fourrages bio du 13 juin organisée à Couffé (44) par la chambre régionale des Pays de la Loire dans le cadre des Innov’actions a mobilisé plus de 190 participants. L’éleveur Jérémy Rambaud qui a accueilli la manifestation a parlé de son expérience d’agroforesterie. Depuis 2011, il a planté plus de 1 000 arbres, le but premier étant de multiplier les zones d’ombre l’été pour mieux exploiter ses pâtures. Gérant le pâturage en paddock, il a remarqué que les 62 vaches prim’holstein, étaient beaucoup plus calmes, la ligne d’arbres étant un très bon repère pour elles.
La féverole avantageuse dans les mélanges
De nombreux essais de mélanges bio par ailleurs ont été mis en place sur l’exploitation. Avec pour objectif de trouver les meilleures associations en ensilages, nécessaires dans les sols à faibles réserves utiles. Dans les mélanges céréales+protéagineux, la féverole paraît souvent l’un des protéagineux les plus intéressants. Il en est de même du triticale pour les céréales. Mais l’augmentation du nombre d’espèces (souvent deux protéagineux) permet de sécuriser le rendement. Ainsi sur la ferme, les mélanges les plus riches en espèces (triticale, avoine, pois fourrager, vesce ou avoine, féverole, pois fourrager, vesce et trèfle squarosum) réalisent les meilleures résultats, 5,7 T ms/ha, contre 3,8 T ms/ha pour un mélange féverole, pois fourrager.
La journée Culture et fourrages bio du 13 juin organisée à Couffé (44) par la chambre régionale des Pays de la Loire dans le cadre des Innov’actions a mobilisé plus de 190 participants. L’éleveur Jérémy Rambaud qui a accueilli la manifestation a parlé de son expérience d’agroforesterie. Depuis 2011, il a planté plus de 1 000 arbres, le but premier étant de multiplier les zones d’ombre l’été pour mieux exploiter ses pâtures. Gérant le pâturage en paddock, il a remarqué que les 62 vaches prim’holstein, étaient beaucoup plus calmes, la ligne d’arbres étant un très bon repère pour elles.
La féverole avantageuse dans les mélanges
De nombreux essais de mélanges bio par ailleurs ont été mis en place sur l’exploitation. Avec pour objectif de trouver les meilleures associations en ensilages, nécessaires dans les sols à faibles réserves utiles. Dans les mélanges céréales+protéagineux, la féverole paraît souvent l’un des protéagineux les plus intéressants. Il en est de même du triticale pour les céréales. Mais l’augmentation du nombre d’espèces (souvent deux protéagineux) permet de sécuriser le rendement. Ainsi sur la ferme, les mélanges les plus riches en espèces (triticale, avoine, pois fourrager, vesce ou avoine, féverole, pois fourrager, vesce et trèfle squarosum) réalisent les meilleures résultats, 5,7 T ms/ha, contre 3,8 T ms/ha pour un mélange féverole, pois fourrager.
L’autonomie avec des protéagineux en mélange
Selon d’autres essais (ferme de Thorigné d’Anjou (49) et plateforme Reine Mathilde en Normandie), les mélanges à dominante protéagineux sont ceux qui permettent la plus grande autonomie alimentaire pour les vaches laitières et souplesse d’utilisation (les mélanges peuvent être ensilés ou récoltés en grains selon les circonstances). D’après les techniciens de la chambre, l’autonomie alimentaire en vaches laitières bio est possible à conditions de trier les meilleurs ensilages. En hiver, la ration type pour 6 500 litres de lait /vaches/an peut être de 4 kg de maïs ensilage, 5,5 kg de ensilage ray grass + blé tendre, 3,5 kg de ensilage protéagineux, 2 kg de foin moyen, 2 kg de mélange aplati (maïs, féverole, triticale) et 1 kg de féverole aplati.