Mathieu Guilbot, céréalier bio et éleveur de brebis allaitantes dans les Deux-Sèvres.
© L. Fréhel/Téma agence
« J’entretiens mes luzernières chaque hiver. L’année dernière, pour la première fois, je me suis décidé à utiliser la herse rotative », assure Mathieu Guilbot, céréalier et éleveur de brebis allaitantes, gérant de la SCEA La Grande Plaine dans les Deux-Sèvres.
Cette culture, en plus d’assurer l’autonomie alimentaire du cheptel, fait partie intégrante de la stratégie de gestion des adventices du système.
En effet, depuis sa conversion vers l’agriculture biologique en 2019, ce producteur implante dix hectares de luzerne tous les ans : « Cette culture reste en place trois ans sur les parcelles. J’ai donc en permanence 30 hectares de luzerne sur les 225 hectares de SAU de l’exploitation », précise Mathieu Guilbot.
Ce producteur sème ses luzernes sous couvert d’orge à la dose de 25 kg/ha. Ainsi, l’année d’implantation, il récolte tout de même une céréale.
Améliorer la couverture du sol
« Plus le semis est dense, meilleur…
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