Le Gaec du Chêne long organise le pâturage des laitières avec des linéaires de haies

Au nord de Nantes, Yves Clouet plante des haies au kilomètre. Pour cet éleveur de vaches laitières, l’arbre est la solution idéale pour aménager le parcellaire et favoriser le pâturage. Comment dimensionner ses paddocks ? Quelles essences choisir ? Comment faciliter les interventions mécaniques ? C’est en s’entourant de professionnels de l’agroforesterie qu'il a pu trouver des réponses adaptées.

Troupeau de vaches laitières au printemps, sous un arbre fleuri

« Les haies me permettent de diviser mes prairies en paddocks d’environ 1 ha destinés au pâturage tournant des laitières », explique Yves Clouet.

© Thierry RYO/Adobe Stock

« Lorsque je plante des arbres, je pense à l’intérêt écologique, au paysage et à mes besoins de producteur laitier. Les arbres doivent être un avantage et surtout pas venir perturber la fonctionnalité des espaces, explique Yves Clouet, éleveur laitier à proximité de Nantes. J’essaie aussi d’adopter une vision à long terme car, un jour, cette ferme sera reprise. Si mes successeurs souhaitent produire des céréales ou des légumes, les arbres ne devront pas être un obstacle. »

À chaque chantier, Yves Clouet se fait accompagner par des spécialistes. Jean-Charles Vicet, conseiller en agroforesterie à la chambre d’agriculture des Pays de la Loire, en fait partie. Pour lui, les arbres en élevage sont une évidence. « Bocage, élevage, pâturage sont des mots qui vont très bien ensemble », assure-t-il.

Gaec le chêne long, Loire-Atlantique

ETP : 2 associés

SICQO : bio et « lait de foin »

SFP : 130 ha de prairies permanentes et rotation longue

Cheptel : 60 VL et la suite

Races : prim’holstein et simmental

Atelier : transformation à la ferme

Agroforesterie :

Alignements intraparcellaires

  • Surface : 13 ha
  • Densité : 40 arbres/ha
  • Essences : f
La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés