Gaël Garnier, éleveur laitier dans l’Orne, pratique l’enrubannage pour son ensilage de maïs épi.
« C’est surtout pour l’aspect conservation, indique-t-il. Il n’y a pas besoin de mettre de conservateur et nous n’avons aucune perte. De plus, le stockage en silo couloir représente un silo de plus à gérer et c’est aussi un investissement supplémentaire. »
L’éleveur apprécie qu’il y ait toujours de l’aliment frais dans les rations, puisque chaque balle ouverte est, en moyenne, consommée dans la journée. Le produit ne traîne pas.
Gaël Garnier s’affranchit également des problèmes d’échauffement de l’ensilage de maïs épi rencontrés dans les silos, en particulier l’été.
« J’ai des voisins qui en stockent en silo, mais qui évitent d’en avoir durant l’été. L’échauffement provoque des pertes du fourrage et une diminution de son appétence. Ce sont des produits avec de la valeur ajoutée, il faut donc tout mettre en œuvre pour leur bonne conservation. »
Gaël Garnier avait comparé l’écart de coût avec l’un de ses collègues qui pratique le stockage en silo. « Les balles sont un tout petit peu plus coûteuses mais, pour moi, on s’y retrouve quand même. Il n’y a pas l’investissement du silo et c’est aussi moins de travail. En enrubanné, on ouvre une balle et c’est terminé. »
Pour la distribution, il dépose la balle sur une case bétonnée, retire le film plastique et reprend l’ensilage avec la fraise de son automotrice. Seuls inconvénients avec l’ensilage enrubanné que soulève l’éleveur : la forte production de déchets et la gestion des plastiques qui en découle.
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