Mise à l’herbe : la réussite passe par une transition alimentaire douce

Dans peu de temps, la mise à l’herbe va arriver. Et pour qu’elle se passe de la meilleure des façons, quelques points de vigilance sont à mentionner, notamment sur les prairies, et surtout sur la transition alimentaire.

La première sortie de l’année, ça se prépare ! Et pour que tout se passe sans accroc, mieux vaut tout anticiper. Après la préparation des parcelles, l’inspection des clôtures, des points d’eau et le nettoyage des râteliers quand il y en a, se pose la question de la date de sortie. Elle dépend de deux principaux indicateurs, le cumul des températures et la portance des sols.

« À l’inverse des cumuls de température pour la fertilisation azotée, notre point de référence ne sera pas le 1er janvier mais le 1er février, explique Jérôme Larcelet, consultant nutrition chez Seenorest. À partir de cette date, il faut additionner les moyennes quotidiennes en prenant un maximum de 18 °C et un minimum de 0 °C. »

Ne pas crier victoire trop tôt

Lorsque la somme de température atteint les 250 °C, les prairies temporaires peuvent être prêtes à accueillir les premiers animaux. Pour les prairies permanentes, il faudra attendre de dépasser les 300 °C.

En revanche, une fois la…

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