
Pour certains, les maïs sont déjà en terre, pour d’autres, il faudra attendre la fin de l’épisode pluvieux. De quoi prendre le temps de réfléchir à sa densité de semis.
Peut-être vous êtes-vous déjà posé la question de diminuer la densité de maïs aux semis ? Cette décision peut entraîner une perte de rendement qui sera supérieure à l’économie réalisée sur le poste semences.
Un des premiers facteurs qui conditionne la densité est la précocité des variétés. C’est elle qui détermine le nombre de feuilles total des variétés.
Il faut aussi avoir en tête que les variétés précoces à grains cornés ont un nombre d’ovules par rang déterminé à l’avance et ne compenseront pas une sous-densité, à l’inverse des grains dentés.
Des essais réalisés par Arvalis, en Bretagne, Pays de Loire et Picardie révèlent que la réponse du rendement à la densité est maximale pour les variétés très précoces.
Entre les variétés très précoces et demi-précoces, les densités de culture recommandées, pour un bon potentiel, varient de 20000 plantes/ha à la récolte.
Densités de culture recommandées (nombre de plantes/ha, à la récolte) en maïs fourrage, selon le potentiel attendu :
Peut-être vous êtes-vous déjà posé la question de diminuer la densité de maïs aux semis ? Cette décision peut entraîner une perte de rendement qui sera supérieure à l’économie réalisée sur le poste semences.
Un des premiers facteurs qui conditionne la densité est la précocité des variétés. C’est elle qui détermine le nombre de feuilles total des variétés.
« Ce nombre est plus faible pour les variétés précoces par rapport aux tardives. Ainsi, pour les variétés précoces, on devra augmenter le nombre de plantes afin d’atteindre une surface foliaire suffisante pour capter un maximum de rayonnement », explique Arvalis - Institut du végétal.
Il faut aussi avoir en tête que les variétés précoces à grains cornés ont un nombre d’ovules par rang déterminé à l’avance et ne compenseront pas une sous-densité, à l’inverse des grains dentés.
Les variétés très précoces ont le meilleur rendement
Des essais réalisés par Arvalis, en Bretagne, Pays de Loire et Picardie révèlent que la réponse du rendement à la densité est maximale pour les variétés très précoces.
« Le rendement augmente d’environ 0,42 t MS/ha pour 10000 plantes/ha supplémentaires, dans la gamme 80000-120000 plantes/ha, reconnaît l’Institut. Cette réponse est de 0,36 t MS pour les variétés précoces et 0,28 t MS pour les variétés demi-précoces. »
Entre les variétés très précoces et demi-précoces, les densités de culture recommandées, pour un bon potentiel, varient de 20000 plantes/ha à la récolte.
Densités de culture recommandées (nombre de plantes/ha, à la récolte) en maïs fourrage, selon le potentiel attendu :
Précocité | Type de grain | Potentiel moyen | Bon potentiel |
Très précoces | Cornés ou cornés-dentés | 105 000 | 115 000 |
Précoces | Cornés ou cornés-dentés | 100 000 | 110 000 |
Précoces | Dentés | 90 000 | 105 000 |
Demi-précoces | Cornés-dentés ou dentés | 90 000 |
100 000
|
Demi-précoces | Dentés | 85 000 | 95 000 |
Attention au stress hydrique
Autre paramètre à prendre en compte pour estimer sa densité, les conditions climatiques. En effet, en condition de stress hydrique par exemple, les densités plus élevées seront mal valorisées mais n’entraîneront pas de pertes de rendement. En revanche, en conditions favorables, les densités faibles pénalisent systématiquement le rendement. La perte sera alors plus importante que l’économie de semences réalisée.Des pertes aux semis chiffrées entre 5 et 10%
Il faut aussi penser aux pertes possibles entre le semis et la récolte. Bien que le maïs possède un taux de germination de 98%, les pertes en situations favorables, c’est-à-dire avec un bon lit de semence et sans ravageurs en début de cycle, sont estimées entre 5 et 10%. De plus, « des interventions de désherbage mécanique précoces peuvent faire augmenter ces pertes de façon significative. »Pas d’impact sur la valeur alimentaire
Concernant la valeur alimentaire, l’impact de la densité reste faible. Seule la teneur en amidon et la digestibilité tiges-feuilles sont un peu plus faibles sur les densités les plus élevées.