
Il est recommandé d’utiliser des variétés de forme conique dont le développement épigé est supérieur à 30 % de la racine.
© Léa FréhelChaque matin depuis le début du mois d’août et jusqu'au mois de janvier, les vaches laitières de l’exploitation agricole de l’Agricampus de Venours pâturent des betteraves fourragères. « En raison des risques climatiques, nous diversifions nos sources de fourrages. Depuis quatre ans, nous produisons 1,5 hectare de betteraves derrière une prairie pâturée », explique Bertrand Minaud responsable de cette exploitation.
Bien préparer l'implantation
Fin février, le responsable des cultures détruit le couvert prairial avant l’implantation. « Nous avons testé plusieurs outils de travail du sol. Un passage de charrue semble le moyen le plus efficace pour limiter le développement des chénopodes, de l’amarante et d’autres adventices », ajoute Bertrand Minaud.
La préparation du lit de semences est importante, car la betterave s’implante lentement et son feuillage est peu couvrant. La gestion de l’enherbement est donc une difficulté majeure.
Choisir la bonne variété
Pour cette raison, certains éleveurs achètent des plants de betterave dont le prix varie entre 1.500 euros et 2.000 euros l’hectare, mais la plantation reste marginale en
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