![« 25 % de trèfles blancs peuvent faire économiser jusqu’à 100 unités d’azote par hectare », indique Anthony Uittjewaal, ingénieur fourrages chez Arvalis. © Larygin Andrii/Adobe Stock](https://ibp.info6tm.fr/api/v1/files/6523f74cf9a3c81b486dca11/methodes/pag_article/image.jpg)
Dans un contexte de prix de l’azote élevé, tel que nous le connaissons actuellement, et après une campagne favorable aux stocks de foin et d’ensilage, une question peut se poser : est-il judicieux de faire l’impasse sur la fertilisation minérale des prairies ?
« Avant de répondre à cette question, il faut évaluer les besoins réels en azote minéral, indique Didier Deleau, ingénieur régional fourrages chez Arvalis. On peut se référer à la méthode du bilan pour les évaluer. »
L'azote organique du sol peut se minéraliser
Le rendement attendu donnera les besoins en azote total de la prairie, entre 15 et 30 kg d’azote par tonne de matière sèche, selon le mode et la date d’exploitation : pâture, fauche tardive ou précoce. À ces besoins on pourra retrancher la fourniture d’azote par le sol. « En effet, l’azote organique du sol est capable de se minéraliser. En fonction du type de sol, cela peut représenter…
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