Depuis 2010, Carl et Arnaud Guilbert du Gaec Guilbert dans le Calvados accueillent la plateforme d’essais en agriculture bio du projet Reine Mathilde. Ce projet multipartenarial regroupe organismes de développement filière comme l’Institut de l’élevage et acteurs économiques comme l’entreprise Les 2 vaches. Lancé en 2010, le projet a pour but de faire de la Basse-Normandie une région pilote en production et transformation laitière biologique.
Lorsque Carl et Arnaud Guilbert commencent leur conversion en bio en 2009, ils sont alors déjà à la recherche de l’autonomie alimentaire :
Aujourd’hui, ils cultivent 190 hectares, dont 140 hectares de prairies, 21 hectares de maïs ensilage, 8 hectares de féverole/pois ensilé, 18 hectares de colza fourrager et 3 hectares de betteraves fourragères. Leur troupeau est composé de 120 vaches prim’holstein. Leur lait est valorisé par l’entreprise Les 2 vaches. L’année dernière, l’exploitation a revendu sa récolte de lupin car elle était en totale autonomie alimentaire avec ses autres cultures.
Un EBE de 200000 € à deux associés
En 2015, l’exploitation a un EBE de 200000 €, alors qu’il était de 174000 € en 2009 à quatre associés, avant la conversion en bio. Le montant du produit a augmenté, bien qu’il n’y ait plus de cultures de vente et que le coût des intrants ait diminué.
Les deux associés ont de nouveaux projets pour leur exploitation :
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Sept hectares d’essais sur place
Sur les sept hectares mis à disposition par le Gaec Guilbert, quatre plateformes d’essais sont conduites depuis 2010 afin d’apporter des références aux éleveurs sur l’autonomie alimentaire (cultures et fourrages).Lorsque Carl et Arnaud Guilbert commencent leur conversion en bio en 2009, ils sont alors déjà à la recherche de l’autonomie alimentaire :
Nous avons commencé par un séchoir sur l’exploitation en 2004. En 2009, Danone recherchait des producteurs bio. C’était lors de la crise, donc nous sommes partis sur une conversion en bio avec eux. Un an après, le projet Reine Mathilde était lancé et nous y avons pris part.
Des associations protéagineux/céréales et des prairies
Lors de leur conversion, les agriculteurs passent de 60 hectares de cultures de vente à zéro. Avec le projet Reine Mathilde et les essais qui ont lieu sur leur exploitation, ils découvrent de nouvelles cultures et de nouvelles associations comme les protéagineux/céréales :Le plus compliqué a été l’implantation des luzernes et des prairies. En bio, les prairies doivent produire vite et rester propres. Nous avons dû repenser nos rotations aussi. Cependant, nous avons gagné en autonomie sur les protéines grâce à certains essais que nous avons développés sur nos propres parcelles.
Aujourd’hui, ils cultivent 190 hectares, dont 140 hectares de prairies, 21 hectares de maïs ensilage, 8 hectares de féverole/pois ensilé, 18 hectares de colza fourrager et 3 hectares de betteraves fourragères. Leur troupeau est composé de 120 vaches prim’holstein. Leur lait est valorisé par l’entreprise Les 2 vaches. L’année dernière, l’exploitation a revendu sa récolte de lupin car elle était en totale autonomie alimentaire avec ses autres cultures.
Un EBE de 200000 € à deux associés
En 2015, l’exploitation a un EBE de 200000 €, alors qu’il était de 174000 € en 2009 à quatre associés, avant la conversion en bio. Le montant du produit a augmenté, bien qu’il n’y ait plus de cultures de vente et que le coût des intrants ait diminué.
Les deux associés ont de nouveaux projets pour leur exploitation :
Nous souhaitons monter un petit méthaniseur de 33 kg alimenté uniquement par le lisier de nos animaux. Il améliorera le séchage en grange, qui parfois est un peu compliqué ici. Nous souhaitons aussi embaucher un nouveau salarié.
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