Charly Prudor, Bretagne : « Pour m’installer en montbéliardes, j’étais prêt à changer de région »

Charly Prudor s’est toujours passionné pour la production laitière et la race montbéliarde. Pour échanger avec d’autres passionnés, il n’hésite pas à sillonner la France pour participer à des concours.

Passionné par les montbéliardes, Charly Prudor s’est installé à la suite d’un agriculteur chez qui il avait fait un stage.

© Cécile Julien

Entre celle de ses grands-parents et les exploitations des alentours, Charly Prudor a passé, enfant, tout son temps libre à la ferme. Il avait seulement 10 ans quand ses grands-parents ont pris leur retraite. S’il était bien trop jeune pour s’installer, sa passion pour l’élevage était déjà bien ancrée. « Il allait, à vélo, chez Jean Desloges, un agriculteur de la Selle en Cogles (35), notre commune », se souvient sa mère. C’est donc tout naturellement que Charly Prudor suit des études agricoles, d’abord un bac pro CGEA puis un CS lait.

Quand l’heure de la retraite a sonné, Jean Desloges a proposé au  jeune homme de prendre sa suite. « C’était une belle opportunité, une ferme fonctionnelle, avec un parcellaire qui permettait le pâturage», retrace le jeune éleveur. Malgré son jeune âge – il n’avait que 20 ans lors de son installation le 1er avril 2016 – Charly Prudor s’est lancé dans l’aventure. À ses yeux, cette ferme avait un autre atout : le troupeau était de race montbéliarde.

Une race que le jeune éleveur apprécie tout particulièrement. « Je l’avais découverte ici, explique-t-il. Puis, j’ai fait des stages dans le D

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