Gènes d’intérêt et éviction des anomalies

En matière de sélection du cheptel laitier, l’une des avancées les plus marquantes de ces dernières années réside dans la possibilité d’identifier et de tracer des gènes d’intérêt : c’est le cas en particulier pour ceux responsables d’anomalies, tels que le SHGC, la mithocondropathie, et dernièrement, le milca.

Troupeau montbéliardes

Depuis 2021, les entreprises de sélection communiquent le statut des mâles de leurs catalogues pour le gène milca.

© A.Coronel/Terroir Est

La démocratisation des analyses génétiques a ouvert la voie à une sélection plus précise des animaux, concourant d’abord à l’amélioration des performances zootechniques (potentiel laitier, taux, qualités morphologiques…). Mais cette approche permet aussi de dépister les animaux porteurs d’anomalies génétiques. Ainsi, dès 2011, et avant de connaître le mode d’action de la mutation responsable du syndrome d’hypoplasie généralisée capréoliforme (SHGC), un test par génotypage sur puce à ADN avait été mis au point, permettant le dépistage de la mutation dans la population montbéliarde en vue de l’éradication progressive de l’anomalie.

Recherche des gènes d’intérêt 

La recherche des gènes d’intérêt implique l’utilisation de techniques avancées de génomique pour cartographier le génome bovin et identifier les gènes associés à des traits spécifiques. Ces études génomiques massives permettent d’identifier les variations génétiques qui influencent la production laitière et d’autres caractéristiques essentielles. Dans la race Montbéliarde, les avancées liées à la sélection génomique et au séquençage du génome

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