Dans cet élevage meusien, la génétique rapporte 1 000 € par mois

Il y a sept ans, à cause d'un taux cellulaire important, la famille Ammerlaan a décidé de génotyper son troupeau et de diversifier sa génétique grâce à la pose d’embryon. Depuis, ils sont devenus éleveurs partenaires d’Elitest et la génétique s’est transformée en produit de l’exploitation.



« Cette vache est passée par la station de donneuses, celle-ci aussi », énumèrent Robin Ammerlaan, salarié de l’exploitation laitière familiale, à Maucourt-sur-Orne (55) et Bénilde Denis, technicien création génétique chez Elitest.

En effet, depuis quelques années, les deux hommes ont fondé un véritable partenariat pour améliorer la génétique du troupeau selon les objectifs des éleveurs, Robin Ammerlaan et sa mère Mariska. Un partenariat qui n’était pas gagné d’avance. « La famille est arrivée des Pays-Bas en 1990 avec leurs 35 vaches laitières, raconte Bénilde Denis, qui commençait alors sa carrière. Peu après, avec Arnold, le père de Robin, nous avons collecté une vache et posé quelques embryons. Malheureusement, cela n’a pas pris. Puis petit à petit, nous nous sommes perdus de vue, puisqu’Arnold utilisait la méthode triple A pour les accouplements et faisait venir quelqu’un de Hollande. »

La famille Ammerlaan…

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