Alors que la grogne ne faiblit pas du côté des agriculteurs, le Haut Conseil pour le climat (HCC), l’organisme indépendant chargé d’évaluer la mise en œuvre des politiques et des mesures publiques pour réduire les émissions de gaz à effet de serre de la France, a apporté sa pierre à l’édifice.
Le constat qu’il dresse dans son rapport est sans appel. À l’heure actuelle, les politiques publiques, qui fonctionnent plutôt en silo, ont du mal à saisir la transversalité des problématiques et à y apporter les réponses nécessaires.
En conséquence, le système alimentaire (comprenant la production, la transformation, le transport, la distribution et la restauration), représente encore 22 % de l’empreinte carbone totale de la France. Pis, les émissions qu’il génère (y compris celles dues aux importations), « ne diminuent qu’insuffisamment au regard des objectifs climatiques », tranche le HCC.
Une politique d’envergure à mettre en place
Que faut-il faire dans ces conditions ? « Transformer le système alimentaire pour répondre aux défis auxquels il fait face – difficultés socio-économiques, santé, climat, environnement – n�
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