Main-d’œuvre salariée : « Un recrutement demande une énergie considérable »

Dans un marché de l’emploi désormais très concurrentiel, recruter un salarié en élevage est une mission difficile. Mais sûrement pas impossible. Directrice du Service Employeurs à Cerfrance Poitou-Charentes, Nathalie Bonduel livre quelques conseils pour mettre toutes les chances de son côté.

La proportion de la main d’œuvre salariée augmente significativement en agriculture depuis 10 ans, et notamment dans les exploitations laitières. 

© Catherine Perrot

Les éleveurs sont experts dans beaucoup de domaines, mais généralement peu dans celui des ressources humaines. Pourtant, dans un contexte d’agrandissement des fermes, de réduction de la main d’œuvre familiale gratuite, et d’aspirations, légitimes, à réduire sa charge de travail, beaucoup d’agriculteurs sont amenés à recruter des salariés. La proportion de la main d’œuvre salariée augmente significativement en agriculture depuis 10 ans, et notamment dans les exploitations laitières.

« Définition du poste, recherche des profils, tris des CV, aide au recrutement par intelligence artificielle, réponses aux candidatures, entretiens d’embauche…les agriculteurs sont peu armés pour affronter cela, reconnaît Nathalie Bonduel, directrice du Service Employeurs à Cerfrance Poitou-Charentes. Un recrutement, cela demande une énergie considérable. »

Développer sa marque employeur

C’est pourquoi son premier conseil, pour bien recruter, c’est de penser, au même moment, intégration et fidélisation. « Après avoir gagné la bataille du recrutement, ce serait dommage de perdre son salarié. » En agriculture, il faut en effet « batailler » pour recr

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