Spécial Tour de France • Il élève entre 8.000 et 10.000 volailles de chair à l’année

Aujourd’hui, 77 km avant la ligne d’arrivée de l'étape, le peloton passe par Saint-Béron. Dans ce village, Benoît Flandrin s’est installé en tant qu'agriculteur il y a sept ans. Il produit désormais des volailles de chair et des vaches de race aubrac. 

>>> Étape 5 – 3 juillet 2024. Saint-Jean-de-Maurienne -> Saint-Vulbas. 177,5 km.

L'exploitation de Benoît Flandrin se trouve à 77 km de la ligne d'arrivée de la 5e étape du Tour de France 2024. 

© Julien Manniez - France Bleu Pays de Savoie

Tout commence pour Benoît Flandrin il y a sept ans, quand il décide de reprendre l’exploitation familiale, à l'âge de 22 ans : « Mon père avait des prim’holstein. Quand je me suis installé, j’ai décidé d’orienter la ferme vers des vaches allaitantes car la rénovation des bâtiments, et notamment celle de la salle de traite, aurait coûté beaucoup d’argent. »

Il se tourne vers la race aubrac, qu’il apprécie tout d’abord pour sa facilité de vêlage, son tempérament assez calme et sa bonne valorisation du pâturage : « Ici, nous sommes à une altitude comprise entre 400 et 600 m. Nous sommes au pied des montagnes, avec des pentes qui ne peuvent pas être cultivées en céréales. Les aubracs, du fait de leur morphologie, sont bien adaptées à la typologie du terrain », indique Benoît Flandrin.

Tester le salariat

Au début de son installation, il décide d’être double actif, tout d’abord car son troupeau d’une quinzaine de mères ne génère pas assez de revenus pour vivre et aussi car il avait envie de découvrir le salariat. Pendant trois ans, il travaille pour la coopérative Oxyane avant de s’installer à temps plein sur l’exploita

La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés