Tout commence pour Benoît Flandrin il y a sept ans, quand il décide de reprendre l’exploitation familiale, à l'âge de 22 ans : « Mon père avait des prim’holstein. Quand je me suis installé, j’ai décidé d’orienter la ferme vers des vaches allaitantes car la rénovation des bâtiments, et notamment celle de la salle de traite, aurait coûté beaucoup d’argent. »
Il se tourne vers la race aubrac, qu’il apprécie tout d’abord pour sa facilité de vêlage, son tempérament assez calme et sa bonne valorisation du pâturage : « Ici, nous sommes à une altitude comprise entre 400 et 600 m. Nous sommes au pied des montagnes, avec des pentes qui ne peuvent pas être cultivées en céréales. Les aubracs, du fait de leur morphologie, sont bien adaptées à la typologie du terrain », indique Benoît Flandrin.
Tester le salariat
Au début de son installation, il décide d’être double actif, tout d’abord car son troupeau d’une quinzaine de mères ne génère pas assez de revenus pour vivre et aussi car il avait envie de découvrir le salariat. Pendant trois ans, il travaille pour la coopérative Oxyane avant de s’installer à temps plein sur l’exploita
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