Le discours est inhabituel. Pourquoi Augustin Wack aime-t-il l’élevage laitier ? « Parce que j’ai de la souplesse dans le travail, au niveau des horaires, et que je suis en vacances l’équivalent de deux à trois semaines par an, même si ce n’est pas d’affilée », assure-t-il, sans hésiter.
Grâce au robot de traite Lely, il peut commencer à 6 heures ou 8 heures du matin, comme bon lui semble. Ils sont aussi deux équivalents temps plein à l’EARL de l’Ancien Moulin, à Mittelschaeffolsheim : son père, Alain, et lui.
Des décisions stratégiques pour vivre mieux
Ensemble, ils surveillent un troupeau de 85 prim’holstein et cultivent 60 ha de SAU, dont 30 de prairie et 25 de maïs autoconsommés, et 5 de blé. Coopérateurs Alsace lait et Comptoir agricole, ils adhèrent aussi à la Cuma de la Rosée, à Mittelhausen, grâce à laquelle ils utilisent une automotrice mélangeuse partagée et travaillent en entraide.
Le robot ne fait donc pas tout ! Un ensemble de décisions stratégiques permet au père et au fils Wack de tirer avantage de leur liberté d’agriculteurs et de vivre au mieux les contraintes liées à l’élevage laitier. « L’éle
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