Dans un contexte de marchés laitiers chahutés, le groupe coopératif Even résiste avec un chiffre d'affaires stable à 2,2 milliards d'euros en 2018. Ses résultats lui ont permis de rémunérer le lait de ses producteurs adhérents à 342 €/1 000 litres en moyenne.
Dans le même temps, l’entreprise a investi 400 millions d’euros notamment dans des outils high-tech comme l’unité de fabrication de poudres de lait infantiles et premium de Créhen (Côtes-d'Armor). Ces investissements ont permis de développer les capacités de fabrication et de poursuivre l’amélioration du mix produits afin d’accroître la résistance de l’entreprise sur des marchés ouverts et instables. Les seules productions de fromages ont progressé de 25 % depuis 2009. « Après une décennie de construction, de consolidation et d’accélération, Laïta entre dans une nouvelle phase de développement, où l’innovation est privilégiée pour soutenir la création de valeur et l’internationalisation des activités », indique la coopérative.« Le "Défi Inno", lancé aux équipes en 2018, a déjà permis de lancer une soixantaine de nouveaux produits. »
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-Le groupe Even soutient ses adhérents
-Le site Laïta à Créhen vu du ciel
Malgré le contexte défavorable, Even a rémunéré le lait de ses 734 exploitations adhérentes à hauteur du prix des grands généralistes laitiers français : 330,49 €/1000 litres. Mieux, la coopérative soutient ses producteurs au-delà du prix de base. À l’issue de l’assemblée générale de juin prochain, les producteurs recevront en moyenne 11,33 €/1 000 litres, liés au retour sur résultat de la coopérative, un retour permis cette année à 50 % par les résultats de l’activité laitière et à 50 % par ceux des autres activités du groupe, indique la coopérative dans un communiqué.
Ce complément de prix est une véritable bouffée d’oxygène pour les trésoreries des exploitations. Il représente, pour l’exploitation moyenne Even (580 000 litres de référence laitière), un volant de trésorerie supplémentaire de 6 500 euros. L’espoir est de mise dans la filière, car 2019 a démarré sous de meilleurs auspices. Le prix de la matière grasse reste élevé, tandis que celui de la protéine se réapprécie en raison de la résorption des stocks de poudre de lait européens.
Une nouvelle phase de développement pour Laïta
La situation saine et l’expertise laitière d’Even lui ont aussi permis d’accompagner avec succès la montée en puissance de Laïta, dont il est l’actionnaire majoritaire, souligne la coopérative.Laïta – issue du rapprochement des activités laitières d’Even, de Triskalia et de Terrena – transforme aujourd’hui le lait de 3 070 exploitations dans le Grand-Ouest et pèse pour près de 1,5 milliard de litres de lait. Depuis la création de Laïta, il y a dix ans, la collecte a progressé de près de 20 % pour frôler désormais les 1,5 milliard de litres de lait.
Dans le même temps, l’entreprise a investi 400 millions d’euros notamment dans des outils high-tech comme l’unité de fabrication de poudres de lait infantiles et premium de Créhen (Côtes-d'Armor). Ces investissements ont permis de développer les capacités de fabrication et de poursuivre l’amélioration du mix produits afin d’accroître la résistance de l’entreprise sur des marchés ouverts et instables. Les seules productions de fromages ont progressé de 25 % depuis 2009. « Après une décennie de construction, de consolidation et d’accélération, Laïta entre dans une nouvelle phase de développement, où l’innovation est privilégiée pour soutenir la création de valeur et l’internationalisation des activités », indique la coopérative.« Le "Défi Inno", lancé aux équipes en 2018, a déjà permis de lancer une soixantaine de nouveaux produits. »
Promouvoir les bonnes pratiques en matière de bien-être animal
Sur le terrain, Passion du Lait® prend une nouvelle ampleur. Après avoir achevé un premier diagnostic sur les performances environnementales et économiques des exploitations, la démarche de développement durable va s’attacher, entre autres, à promouvoir les bonnes pratiques en matière de bien-être animal. D’ici fin 2019, 100 % des producteurs auront eu accès, via l’extranet de leur coopérative, à des moocs (formations numériques à distance) sur le bien-être animal. Les premières vidéos pédagogiques seront axées sur la prévention des boiteries et des mammites, ainsi que sur la prise en charge de la douleur animale. Laïta entend aussi maintenir le cap sur le 100 % de fourrages français et le 100 % de complémentation sans huile de palme.Lire aussi :
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