
En raison de la sécheresse estivale et du manque de fourrages, les cahiers des charges de l’emmental, de la raclette et de la tomme de Savoir IGP bénéficient de modifications temporaires, pour l’alimentation des vaches et des génisses.
Avec les épisodes de sécheresse exceptionnels cette année, les récoltes de fourrages pour l’hiver ont été particulièrement faibles. Une situation qui a poussé les organismes de gestion des labels à déposer des demandes de modification temporaire de leurs cahiers des charges auprès de l’Institut national de l’origine et de la qualité (INAO).
En conséquence, trois arrêtés modifient les cahiers des charges de trois fromages de Savoie bénéficiant d’une indication géographique protégée (IGP) : l’emmental, la raclette et la tomme.
D’abord, l’alimentation à base de fourrages grossiers verts ne devient obligatoire, pour l’année 2022, que pendant 90 jours minimum, contre 150 jours dans le cahier des charges original.
Enfin, jusqu’au 1er avril 2023, « les exploitations qui élèvent les génisses laitières de manière complètement séparée des vaches laitières peuvent également distribuer de l’ensilage de maïs plante entière uniquement aux génisses laitières ». Les éleveurs doivent respecter les mêmes conditions de séparation que pour les autres troupeaux, à savoir :
Olivier Hielle
Avec les épisodes de sécheresse exceptionnels cette année, les récoltes de fourrages pour l’hiver ont été particulièrement faibles. Une situation qui a poussé les organismes de gestion des labels à déposer des demandes de modification temporaire de leurs cahiers des charges auprès de l’Institut national de l’origine et de la qualité (INAO).
En conséquence, trois arrêtés modifient les cahiers des charges de trois fromages de Savoie bénéficiant d’une indication géographique protégée (IGP) : l’emmental, la raclette et la tomme.
D’abord, l’alimentation à base de fourrages grossiers verts ne devient obligatoire, pour l’année 2022, que pendant 90 jours minimum, contre 150 jours dans le cahier des charges original.
50 % des fourrages pourront être achetés hors zone IGP
Ensuite, jusqu’au 1er mai 2023, seule la moitié des fourrages grossiers donnés aux vaches en lactation devra provenir de l’aire géographique prévue par l’IGP, contre 100 % en temps normal. En revanche, les fourrages déshydratés, l’épi de maïs, le maïs grain humide et la betterave fourragère non originaires de l’aire géographique restent limités à 4kg de matière sèche par vache en lactation en moyenne journalière sur l’année.Enfin, jusqu’au 1er avril 2023, « les exploitations qui élèvent les génisses laitières de manière complètement séparée des vaches laitières peuvent également distribuer de l’ensilage de maïs plante entière uniquement aux génisses laitières ». Les éleveurs doivent respecter les mêmes conditions de séparation que pour les autres troupeaux, à savoir :
- une séparation totale au niveau des bâtiments d’élevage ;
- une séparation entre les silos de stockage destinés à l’alimentation du troupeau laitier et les aliments destinés aux génisses ;
- le nettoyage de tout matériel utilisé pour la distribution des aliments avant utilisation pour les vaches laitières en cas d’utilisation commune pour les différents troupeaux.
Olivier Hielle