
Dans la plaine aride de Hodna, l’irrigation est un puissant levier de productivité fourragère.
© HodnaAu Sommet de l’élevage 2023, à Cournon, une conférence-débat a mis en lumière les enjeux du secteur laitier en Algérie, domaine essentiel pour répondre aux besoins alimentaires d’une population en augmentation tout en préservant le patrimoine génétique animal et en faisant face aux défis du changement climatique. Représentée par son responsable de collecte, le docteur vétérinaire Chouaïb Saoucha, l’entreprise Hodna Lait a fourni une illustration des nombreux défis auxquels l’industrie laitière est confrontée en Algérie.
Fondée en 1998 à M’Sila, au cœur de la région de Hodna, en Algérie, Hodna Lait est devenue le troisième acteur de la filière laitière du pays en seulement 25 ans. Cette région est réputée pour son élevage d’ovins et connue pour son chott (lac salé), d’où elle tire son nom. « Ce chott est à la porte du désert, c’est une grande plaine au creux des montagnes », décrit le vétérinaire. Une plaine semi-aride, dont le faible potentiel fourrager peut néanmoins être décuplé par l’irrigation, car la chaîne des monts du Hodna qui la domine fait office d’immense collecteur hydrique, avec de nombreuses sources qui
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